“ Tais-toi sinon je te tue ! “
« Tais-toi sinon je te tue ! » crie une maman à son enfant de deux ans dans la poussette. On aurait dit une meute de loups enragés ! La scène se passe à trois mètres de moi dans la rue. Les mots sont parfois presque aussi violents que les actes ! C'est glaçant ! Je ne réagis pas sur le coups. Personne ne se retourne. Que dire donc !?. Que faire ? C'est injuste !
Entre les pétages de plomb, les bouts du rouleau, les burn-out,...Qu'est ce qui nous tient, qu'est-ce qui nous fait craquer ? Y a-t-il un juste milieu, une limite ? Cette maman a-t-elle elle-même été maltraitée par ses parents quand elle était petite? A-t-elle été une victime avant d'être un bourreau ?
Qu'est-ce qui nous tient ? Peut-on comparer notre propre humanité à la clé de voûte d'un édifice ? Cette clé façonnée dans une pierre plus belle que les autres? C'est elle qui tient les autres en dessous, et vis-versa. Chaque pierre se soutient l'une et l'autre. Si la clé saute, c'est l'édifice qui s'écroule.
Ma clé de voûte, croire qu’on peut tordre le coups à la fatalité.
Et toi, quelle est ta clé de voûte ?
Je voudrais partager avec toi ces premières lignes du dernier livre d'Évelyne Frank :
- « Ils ont vu du terrible. Ils auraient pu devenir méchants. Ils ne le sont pas devenus. Ils m'intéressent. Ils ont réussi, sans forcément avoir le profil d'un surhomme, à inventer un autre bonheur, toujours aussi modeste, mais bien réel. Ils m'intéressent. Leurs beaux rêves, légitimes, ont été écornés. Ils auraient pu en être découragés. Ils ont persisté. Ils m'intéressent. ». Le cahier du bonheur 3, Edith Stein, Joë Bousquet, Philippe Lançon - Les impliqués Éditeur.
Les humains sont tous différents. Mais comme ce sont des humains, peut-on dire qu'ils sont tous pareils ? Bien sûr que non ! Leur véritable reconnaissance est dans leurs différences et non leur ressemblances. Je suis moi et personne d'autre, donc j'existe !
Et toi, sur quelle thématique aimerais-tu peindre ou t'exprimer ?
Je voudrais aussi te parler d'une de mes peintures intitulée « L'écume des mots » : inspirée par le psaume 120-6,7 « Je suis trop resté chez ceux qui détestent la paix. Je suis la paix! Mais si je parle, ils sont pour la guerre ». Le sujet principal est un personnage en mouvement, dont la composition fait penser à de l'écume qui mousse sur les vagues. Son drapé blanc se fond dans une lumière de soleil au couchant, sa main cuivrée pénètre la lourdeur d'un ciel rougeoyant et sombre.
Restons positiiifs, à + pour le prochain blog.
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